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Créé le : 03/12/2008 16:37
Modifié : 09/01/2011 22:21

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Bases de la sélection en élevage canin (conclusion)

16/08/2009 14:25

Bases de la sélection en élevage canin (conclusion)


 Les nombreux aléas dus aux différentes combinaisons génétiques, aux phénomènes de dominance et aux mutations doivent inspirer une grande humilité et une extrême prudence aux éleveurs canins et aux responsables de clubs de race dans le domaine de l'amélioration génétique. Nous pouvons retenir toutefois les grands principes de la sélection qui ont été confirmés par l'expérience et les études statistiques. Avant de sélectionner, il faut se donner des priorités en retenant un petit nombre de caractères sur lesquels les efforts seront constamment concentrés. Il ne faut donc pas "courir trop de lièvres à la fois" ...
 

Une fois les axes de sélection définis, souvenons nous que les caractères qualitatifs (type de pigment, texture de la robe...) sont plus rapides et plus faciles à fixer que les caractères quantitatifs (morphologie, performances...) car ils sont gérés par un nombre restreint de gènes.

Quand la corrélation entre le phénotype et le génotype est bonne, on peut espérer un progrès rapide.

L'appariement de deux sujets génétiquement éloignés peut, par chance, donner des produits de haut niveau qui seront alors de bons compétiteurs mais généralement pas de bons géniteurs (fort taux d'hétérozygotie).

En revanche, la consanguinité ne permet pas d'espérer la naissance de sujets exceptionnels mais favorise la fixation des caractères en augmentant l'homozygotie.

Il est donc intéressant, lorsque l'on veut introduire un nouveau courant de sang dans une lignée de faire appel à un étalon "raceur", ou s'il est indisponible, à un de ses frères même si ce dernier extériorise quelques défauts minimes ou montre une carrière plus modeste.

La meilleure pratique d'élevage consiste donc à élever parallèlement plusieurs lignées consanguines satisfaisantes en faisant appel de temps à autres à des croisements entre lignées ("line-breeding") immédiatement suivis de consanguinité si les résultats méritent d'être fixés.

Certains éleveurs, espérant obtenir à long terme des sujets présentant toutes les qualités, sélectionnent en priorité sur des critères inversement proportionnels à leur héritabilité, c'est à dire d'abord sur la prolificité, puis sur la robustesse et enfin sur la morphologie. En effet, si les qualités de reproduction (hormis l'aptitude laitière) apparaissent encore moins héritables que les qualités de travail (déterminisme très polygénique), certains caractères morphologiques comme les défauts d'aplomb congénitaux semblent, quant à eux, très héréditaires.






Maladies dues à plusieurs gènes

16/08/2009 14:21

Maladies dues à plusieurs gènes


 La dysplasie de la hanche, la cryptorchidie ou les anomalies dentaires illustrent ce déterminisme.

Chacun des gènes a alors un effet trop faible pour déclencher à lui seul la maladie. L'ensemble des gènes défavorables combiné à l'action de l'environnement (alimentation, exercice etc.) concourent alors par leurs actions synergiques et cumulatives à l'émergence de la tare.

Dans ce type d'affections, il devient quasiment impossible d'éliminer complètement la maladie. Les seules règles que l'on puisse avancer sont les suivantes :

plus les parents sont atteints, plus les risques d'apparition de malades au sein de la portée sont élevés. La logique consiste donc à favoriser la reproduction des individus sains ou les moins atteints. Ici, comme dans la sélection sur des caractères quantitatifs, la patience est de rigueur ;

chaque individu transmet en moyenne la moitié de ses gènes à chacun de ses descendants. Mais cela peut être bien moins ou bien plus, du fait du hasard, ce qui explique, par exemple que certains chiots puissent être plus dysplasiques ou moins dysplasiques que leurs parents. Même si certaines races semblent génétiquement épargnées (greyhounds par exemple), il ne faut pas en conclure que cette maladie n'est liée qu'à l'hérédité.

Maladies dues à un gène dominant

Un gène dominant s'exprime quel que soit l'allèle exprimé par le locus homologue. Ainsi, il ne peut plus exister de porteurs sains et il devient facile de lutter contre l'extension de la maladie par la simple exclusion des malades. Cependant ,certaines maladies comme l'atrophie rétinienne progressive peuvent s'exprimer tardivement et même parfois après la mise à la reproduction expliquant la persistance de la maladie.

D'autres comme les anomalies liées au gène merle (surdité notamment) peuvent ne pas s'exprimer chez des individus résistants qui transmettent alors l'affection comme pour un gène récessif.

Enfin, la plupart ne s'expriment pas du tout lorsque la présence de l'allèle dominant est létale et entraîne donc la mort du chiot atteint.

 








Maladies dues à un gène récessif (les plus fréquentes)

Etant liées à un gène récessif, ces maladies ne se manifestent que si le gène est présent en deux exemplaires. Les individus hétérozygotes n'expriment donc pas la maladie mais peuvent la transmettre. Ils sont appelés "porteurs sains".

A titre d'exemple, étudions la transmission de l'anomalie oculaire du COLLEY. Appelons "m" l'allèle récessif responsable de la maladie et "S", l'allèle dominant chez l'individu sain.

Un chien m/m est donc malade, m/S porteur sain et S/S phénotypiquement et génétiquement sain. Les résultats prévisibles des accouplements sont résumés dans ce tableau.

Suivant la fréquence d'apparition de la maladie dans la population, il est donc facile de suspecter la participation d'un gène récessif.

risque de tomber sur un porteur sain lors du choix d'un reproducteur dépend naturellement de la fréquence de la maladie comme le montre le tableau suivant.

Ainsi, lorsque l'on décèle 1% de malades au sein d'une population, un individu sur 5 est porteur de la tare. A 10% de malades, près d'un individu sain sur deux est porteur !

Les mesures de prévention passent par la connaissance approfondie de la généalogie du candidat à la reproduction. L'idéal serait bien sûr de ne compter aucun descendant taré après accouplement avec un reproducteur malade (m/m), ce qui limiterait les risques de "pollution" génétique d'un élevage à l'éventualité d'une mutation.

Les mesures d'élimination seraient fastidieuses et très lentes.

En effet, lors de tare récessive, la population de l'élevage serait répartie comme suit

(avec p+q1):

p2 (tarés) + 2 pq (porteurs) + q2 (sains)

Si l'on observe seulement 1% de sujets tarés, c'est que p = 0,1 donc q = 0,9 et 2 pq = 0,18 = 18% de tarés potentiels. Par consanguinité, on peut espérer éliminer les repérés soit seulement 1% par génération ! Pour éliminer une maladie génétique récessive, il est donc souhaitable d'abandonner la pratique de la consanguinité. Même si elle permet son dépistage, on ne peut être à la fois incendiaire et pompier!

 

 






Les tares d’origine génétique, prévention et éradication

16/08/2009 14:10

Les tares d’origine génétique, prévention et éradication


A  l'heure actuelle, on a dénombré 150 maladies affectant l'espèce canine qui admettent un déterminisme génétique et qui sont apparues par mutation d'un ou de plusieurs gènes . Parmi celles-ci, environ 90 sont dues à un gène récessif, 15 à un gène dominant et 45 à plusieurs gènes agissant ensemble.
 

Il y a environ 250 maladies génétiques chez le chien ! Ces maladies sont dues à :

Maladies dues à un gène récessif (les plus fréquentes)
 
Maladies dues à plusieurs gènes

Maladies dues à un gène dominant

 








Transmission des caractères

Exemple de transmission aléatoire de deux caractères au cours de la genèse des spermatozoïdes (méiose)

Prévision statistique sur une portée issue d’un accouplement entre deux parents double hétérozigotes pour deux caractères

Lors de la formation des cellules sexuelles (gamétogénèse), un processus complexe appelé "méïose" dissocie les 39 paires de chromosomes, les mélange et redistribue comme un jeu de cartes une combinaison de 39 chromosomes à chacun des gamètes. La diversité génétique des gamètes assure ainsi la variabilité génétique au sein de chaque race canine. L'union d'un spermatozoïde et d'un ovule (fécondation) aboutit à la formation de l'oeuf (zygote) dans lequel les chromosomes hérités des deux parents se réunissent à nouveau par paires homologues.

On voit donc qu'une sélection involontaire s'opère déjà à deux niveaux :- lors de la méïose où une information génétique différente est distribuée à chaque gamète,- lors de la fécondation puisqu'on ne peut prédire quels spermatozoïdes seront fécondants ni quels ovules seront fécondés.

Ajoutons à cela les possibilités de mutation des gènes (chaque individu a, au moment de sa conception, environ une chance sur 10 pour qu'un de ses gènes ait muté) et nous comprenons alors pourquoi il est possible d'orienter sa sélection en élevage mais certainement pas de la maîtriser complètement ! ...

Naturellement, chaque chromosome ne porte pas qu'un seul gène. Chaque locus correspond à une information génétique qui peut aussi bien coder pour la longueur du poil que pour l'intensité de sa couleur ou pour une aptitude enzymatique ou encore moduler l'expression d'un autre gène (épistasie).

Certains caractères sont sous la dépendance de plusieurs gènes et la dominance d'un allèle sur son homologue peut être incomplète.

Enfin, notons que nous sommes très loin de maîtriser l'ensemble des combinaisons génétiques, ce qui inspire l'humilité et la prudence dans ce domaine soumis aux lois des probabilités.

Cependant, l'éleveur peut déjà s'exercer pour deux caractères (longueur et couleur du poil), à prévoir le phénotype des chiens ayant hérité des combinaisons suivantes, sachant que pour le gène "longueur du poil", l'allèle L (poils courts) domine l'allèle "l" (poils longs)

- BL / BL : poils courts, robe noire, individu double homozygote ;- Bl / bL : double hétérozygote à poils courts et robe noire car "B" et "L" dominent "b" et "l" ;- bl / bl : double homozygote à poils longs et bruns. C'est la seule combinaison permettant aux deux gènes récessifs de s'exprimer car ils sont chacun en double exemplaire ;- bL / bl : Homozygote pour "b", hétérozygote pour la longueur du poil. Ce chien aura le poil court et brun ;- Bl / bl : Homozygote pour "l", hétérozygote pour la couleur. Individu à poil long et noir.

Ces 5 exemples (parmi les 16 combinaisons possibles) permettent déjà à l'éleveur de se familiariser avec le raisonnement génétique.

Ainsi, pour reprendre l'exemple précédent, si l'on ne s'intéresse qu'aux deux caractères étudiés, les "chances" de trouver parmi la population, un chien marron à poils longs sont estimées à 6,25% (1/16ème), 18,75% (3/16èmes) pour les poils longs et noirs ou courts et marron et 56,25% (9/16 èmes) pour les poils courts et noirs (voir tableau).

Connaissant le caractère dominant ou récessif d'une qualité ou d'une tare, l'éleveur peut ainsi orienter sa sélection pour mettre toutes les chances de son côté ...

L'apparence est-elle le reflet du programme ?

Nous avons vu qu'il existait des caractères dominants et des caractères récessifs. Pour reprendre l'exemple précédent concernant la couleur de la robe, le Noir (B) domine le marron (b). Lorsque l'on voit un chien marron, il est facile de deviner son génotype qui ne peut être que b/b puisque le caractère récessif marron ne peut s'exprimer qu'à l'état homozygote. Dans le cas des caractères récessifs, le phénotype est donc un bon reflet du génotype. En revanche, le phénotype "noir" peut correspondre soit au génotype B/b (hétérozygote), soit au génotype B/B (homozygote), les gènes ayant toujours au moins deux possibilités de s'exprimer.

- dans le premier cas, le chien est noir mais porteur d'un allèle marron qu'il pourra transmettre à sa descendance.

- dans le deuxième cas, le chien homozygote transmettra obligatoirement un de ses deux allèles B à sa descendance qui sera donc uniformément noire en première génération (appelée F1) quels que soient les allèles apportés par son partenaire.

L'aspect d'un chien ne reflète donc pas isolément son patrimoine génétique.

Le principe même de la confirmation qui donne au candidat l'autorisation officielle de reproduire en évaluant son génotype en fonction de son phénotype, est donc sujet à controverse.

Il est cependant possible de se faire une idée du génotype d'un étalon par son aptitude à marquer sa descendance pour le caractère considéré.

En effet, si un chien ne compte que des chiots noirs parmi sa descendance lorsqu'il est accouplé avec une chienne marron (donc obligatoirement b/b), il devient très probable qu'il soit homozygote B/B. Dans ce cas, tous les produits sont B/b, donc noirs.

S'il était B/b, il aurait 50% de chances de donner naissance à des chiots marrons à l'issue de ce même accouplement et il serait donc exceptionnel de ne pas en trouver parmi sa descendance. L'effectif de la portée permet donc également de renforcer l'estimation génétique d'un reproducteur.

Une portée d'un ou deux chiots reste évidemment peu significative.

On comprend dès lors que si l'éleveur désire fixer un caractère qu'il juge positif pour son élevage, il devra rechercher des reproducteurs qui présentent tous deux, non seulement ce caractère mais aussi un lien de parenté (consanguinité) de manière à augmenter les chances d'homozygotie, c'est-à-dire l'uniformité des ordres édictés par les gènes parentaux.

A titre d'exemple, si un éleveur désire fixer le caractère marron, il n'aura qu'à accoupler des reproducteurs marrons.

S'il considère la robe marron comme un défaut, il lui faudra alors sélectionner des reproducteurs noirs qui, en outre, ne comptent aucun chien marron parmi leur généalogie.

On devrait donc se réserver la possibilité d'annuler une confirmation au cas où un défaut héréditaire apparaîtrait dans la descendance d'un reproducteur ...

 






Comment se transmettent les caractères génétiques ?

16/08/2009 13:47

Comment se transmettent les caractères génétiques ?


 En génétique, un caractère représente l'expression visible ou quantifiable d'un ou de plusieurs gènes. La couleur de la robe, l'aptitude d'un chien d'arrêt à marquer ses proies, la hauteur au garrot, la dysplasie de la hanche représentent quatre exemples de "caractères" au sens large.
 

Support génétique des caractères :

Représentation schématique d’une cellule de chien (avant division) :

 Un gène représente une unité de programme située à un endroit précis ("locus") d'un chromosome. Si le gène était une note de musique, le chromosome serait son support matériel, c'est à dire la partition. (voir schéma) Toutes les cellules d'un chien contiennent dans leur noyau 39 paires de chromosomes, sauf les cellules qui n'ont pas de noyau (globules rouges par exemple chez le chien) et les cellules sexuelles (spermatozoïdes et ovules) qui ne possèdent les 39 chromosomes qu'en un seul exemplaire. L'ensemble des chromosomes portant les gènes constitue ainsi le patrimoine génétique ou génome de l'individu, c'est à dire le programme qui inspirera sa morphologie et son comportement.

Si les chromosomes sont représentés en double exemplaire, c'est parce qu'ils sont hérités pour moitié du père et pour moitié de la mère. Pour chaque locus, un gène a donc la possibilité de s'exprimer deux fois par la voix du père et par celle de la mère (on parle alors d'allèle).

Il arrive que ces deux voix soient identiques et donnent donc le même ordre : l'individu sera alors dit "homozygote" pour le caractère considéré. A titre d'exemple le gène "b" (pour "brown") codera pour une robe marron chez le chiot s'il est présent simultanément sur les deux chromosomes parentaux. Le chiot sera dit "homozygote b/b".

Inversement, si le chromosome hérité du père porte le gène "B" (pour Black) et celui de la mère le gène "b", le chiot est dit "hétérozygote" B/b et l'on constate que sa robe est aussi noire que celle de son père. C'est donc que le gène "B" (majuscule) est dominant par rapport au gène "b" (minuscule) qui est dit récessif.






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