Catgorie : Le Chien

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Créé le : 03/12/2008 16:37
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STOP AUX ELEVAGES CANINS CLANDESTINS

01/12/2009 18:38

STOP AUX ELEVAGES CANINS CLANDESTINS


STOP AUX ELEVAGES CANINS CLANDESTINS
MOBILISONS-NOUS !!!!

Mesdames et Messieurs,  éleveurs,

Vous avez sans doute constaté qu’une déferlante d’éleveurs non déclarés inonde différents sites animaliers, notamment le site qui répertorie à ce jour le plus d’élevages canins (déclarés et non-déclaré) : Chiens de France.

Certains de ces éleveurs, pourtant détenteurs d’un affixe, n’hésitent pas également à proposer sur le site Chiens de France entre autre, des chiots LOF…….. ou NON-LOF !!!!!

Pourtant, en demandant l’attribution d’un affixe, ces éleveurs de ce fait se sont engagés auprès de la Société Centrale Canine à ne produire et proposer que des chiots LOF.

D’autres sites tels que Kijiji, leboncoin, marocain.biz…… insèrent également de manières totalement anarchique des sites et annonces de ventes de chiots d’éleveurs ou « pseudo-particuliers » qui produisent bien plus qu’une seule portée par an et qui pourtant n’ont pas trouvé utiles de se déclarer auprès des instances légales :aucun numéro de Siret, pas de déclaration à la MSA, ni à la DSV, ni à la Préfecture ……

De ce fait, ces éleveurs « clandestins » proposent et vendent leurs chiots à des prix défiant toutes concurrences. Ils peuvent se le permettre puisqu’ils ne paient aucunes charges, n’offrent aucune garanties, ne fournissent aucune facture…….

Le Ministère de l’Agriculture instaure régulièrement des décrets concernant la législation en élevage canin mais sur le concret malheureusement aucune action n’est entreprise afin d’éradiquer définitivement ce fléau.

Nous, éleveurs en règles qui subissons un peu plus chaque jour une concurrence grandissante et des plus déloyale, concurrence qui continue à agir en toute impunité, nous devons nous réunir et nous mobiliser afin de montrer notre ras le bol collectif en signant cette pétition qui sera adressée non seulement à notre Ministère, aux services des fraudes mais également à tous ces sites d’annonces qui de par leur laxisme ne font que laisser la gangrène dévorer les éleveurs pour qui l’élevage en plus d’être une passion et avant tout………..une activité aujourd’hui bien encadrée !!!!

LA LOI DOIT ETRE APPLIQUEE POUR CHACUN, NOUS NE TOLERERONS PLUS LES PASSES DROIT.

AGISSONS ENSEMBLE !


SIGNER LA PETITION






"Comment "fonctionne" un chien ?" par Stephan MAIRESSE, membre du 4C.

02/10/2009 19:30



Malgré les centaines de milliers de morsures annuelles en France causées par le meilleur ami de l’homme et les milliers nécessitant une hospitalisation, seuls les accidents impliquant des rottweilers, pit-bulls et american staffordshire terriers font les gros titres.

 

Le traitement médiatique des accidents graves causés par des attaques (qui sont souvent des défenses) de chiens pose un double problème.

 

D’une part, la quasi-totalité des reportages privilégie le sensationnalisme et exhibe des mâchoires canines bien plus qu’ils tentent d’expliquer les raisons des morsures. Les journaux télévisés ne dérogent pas à cette superficialité et ces préjugés. David Pujadas s’est même permis d’émettre une opinion personnelle après un sujet relatif aux chiens dits « dangereux », s’exclamant après avoir rappelé les dispositions obligatoires pour leurs propriétaires « et ce n’est pas plus mal ainsi ». Le Parisien titrait après un accident « faut-il abattre tous les pit-bulls ? ».

D’autre part, les médias, tout comme la loi du 6 janvier 1999, participent des préjugés qui veulent qu’existe un clivage entre chiens dangereux - chiens non dangereux ou plus communément chiens gentils - chiens méchants. Ce raisonnement erroné est pervers car, d’une part, il diabolise certaines races de chiens, et d’autre part il laisse à penser que les autres races ne peuvent être dangereuses.

 

Tous les chiens peuvent mordre pour autant qu’ils soient suffisamment stimulés. C’est leur seuil de tolérance qui diffère de l’un à l’autre. Cela ne dépend absolument pas de la race. Un labrador peut infliger de terribles morsures et « si on ne fait rien de particulier, le pit-bull est un chien comme les autres » (P. Pageat).

 

Attachons nous donc à tenter de comprendre cet animal car connaître les règles qui régissent la vie des chiens minimise les risques de morsures et permet de les prévoir pour les éviter.

 

Le chien est un loup domestique. Il partage l’existence de l’homme depuis plus de 12 000 ans et il descend directement du loup. D’ailleurs la société Américaine de Mammalogie a recommandé de classer le chien comme sous-espèce du loup. Depuis toutes ses années, son mode de fonctionnement n’a quasiment pas changé.

Comme le loup, le chien est un animal de meute. Leur vie est régie par une organisation sociale dans laquelle chaque individu possède une place dans la hiérarchie de la meute.

 

L’agressivité fait partie de la communication chez le chien. Elle permet, au sein de la meute, de maintenir une cohésion sociale. L’agressivité n’est pas une fin mais un moyen. Elle est le moyen de défendre, d’affirmer ou d’acquérir un rang hiérarchique mais également de se défendre.

 

Le chien fonctionne avec les humains comme avec ses congénères. Au sein d’une famille, il perçoit chaque personne comme subordonné ou supérieur hiérarchique et doit trouver puis défendre sa place, plus ou moins agressivement, en fonction de son tempérament. Le chien est un prédateur social. Si l’on est incapable par faiblesse, ou par méconnaissance d’imposer des règles à son chien, c’est lui qui les imposera. Le chien va naturellement prendre la place de chef de meute s’il ne trouve pas une personne qui est capable de prendre et d’affirmer cette place, car chaque meute à besoin pour sa survie d’avoir un chef cohérent.

 

Répondre aux demandes de caresses d’un chien, c’est lui dire qu’il gère les contacts, et lorsqu’il n’aura pas envie d’être caressé, il pourra se servir de l’agressivité pour rappeler à l’ordre. De même que, s’il a accès au canapé et que l’on souhaite l’en faire descendre, il pourrait tenter de défendre cette prérogative de dominant. Un chien peut également mordre par peur, irritation, lorsqu’il souffre ou est blessé, par prédation et pour défendre son territoire. Ignorer ou bafouer les règles qui régissent la vie des chiens, c’est s’exposer à des problèmes plus ou moins graves. Trop souvent nous oublions que le chien est un animal qui a des besoins différents des nôtres.

 

Avant la diabolisation des pit-bulls, ce fut celle des bergers Allemands et des dobermans. Combien de temps faudra-il pour comprendre que tous les chiens peuvent être dangereux, car ils fonctionnent tous de la même manière ?






"L'inné et l'acquis" par Françoise BIVEL, membre du 4C.

02/10/2009 19:22



Qu'est-ce qui, de la génétique ou l'éducation est le plus important ?

 Chacune des deux opinions est une vraie position personnelle !

Chacun de nous est un exemple vivant de ce qui nous a le plus influencé. Les observations de jumeaux séparés à la naissance nous passionnent... Il apparaît tout simplement que chacun se positionne en fonction de son propre vécu d'être vivant ayant à la fois des gènes et ayant reçu une éducation. On peut trouver des exemples dans les deux sens, prouvant la supériorité de la nature ou de la société...

La loi de 99 est trop basée sur l'importance de la génétique, la partie innée, en disant que la dangerosité d'un chien vient en priorité de sa race.

- Nous en venons donc à croire que la race, donc l'inné, prime sur tout.

- On nous dit aussi qu'il faut simplement éduquer correctement les chiens, et que l'éducation primerait sur l'inné.

En ce qui concerne l'hérédité, qu'est-ce qui se transmet ?

La gentillesse ? Pour avoir un chien gentil comme un chien guide d'aveugle, s'est développée la croyance qu'il suffit donc d'acheter un labrador, et pourtant on devrait acheter avant tout son dressage... Mais tous ces chiens dressés ne sont pas remis à un non voyant, parfois pour des raisons génétiques, on tourne en rond.

# L'importance de la génétique dans le comportement est indéniable, puisque chaque espèce a un comportement spécifique.

# L'importance de l'éducation est indéniable puisque les enfants retrouvés vivants à l'état sauvage n'ont pas pu développer toutes leurs capacités d'êtres humains.

Il faut tout simplement enfin arrêter d'opposer les deux, nature et société.

Dans les cultures anglophones, le jeu de mot était trop subtil et amusant pour passer à côté de la célèbre sentence "nature versus nurture".

Bref, de Descartes à Darwin, on pourrait enfin sortir des siècles passés ! De nos jours, Boris Cyrulnik l'a dit de belle façon (pardon de ne pas avoir la citation exacte) : "tout est 100 % inné, et tout est 100 % acquis".

Il est rigoureusement impossible de faire primer l'un sur l'autre, et la bonne question est de savoir comment faire au quotidien, à la fois en fonction de la génétique et de l'éducation.

En fait, peu importe par où on prend la question, on passe de l'un à l'autre à l'infini ! Prenons le sujet par un bout... La génétique et les caractéristiques comportementales innées doivent être connues pour au moins deux raisons :

- L'homme doit tout simplement considérer chaque espèce dans ses véritables possibilités comportementales, dont l'ensemble s'appelle l'éthogramme.

- Les espèces domestiques dépendent de l'élevage fait par l'homme, qui peut donc influer sur l'espèce et sur chaque race (elles sont issues de ses choix). Les croisements choisis sont donc très importants, à chaque génération.

#     #

Les différences raciales :

Les races ont été conçues avant tout pour répondre à une attente comportementale, en fonction de l'aide qu'apportait le chien à l'homme. Il a suffit de sélectionner un maximum de sujets ayant telle ou telle caractéristique commune à l'espèce, mais d'une façon plus forte et marquée, ou au contraire atténuée. La sélection a surtout porté sur les séquences du comportement de chasse, depuis le pistage jusqu'à la consommation (recherches de Ray Coppinger). 

Exemples :

- Le braque allemand et les chiens d'arrêts en général ont été sélectionnés sur la longueur et la tenue de leur arrêt, qui est une caractéristique d'une partie de la séquence de chasse, mais sur un moindre réflexe de poursuite du gibier.

- Le border collie a été sélectionné sur son regard et l'amplification de son approche coulée du gibier, mais il doit rester sur ce mode sans passer à la prise. Son travail est une éternelle chasse non terminée !

Le dressage d'un chien sera facilité par ses capacités innées. Mettez un braque et un border à la place l'un de l'autre, et le dressage sera bien plus difficile...

Par le dressage et l'environnement de vie, il est possible d'agir sur un chien de façon très nette, au point de minimiser certaines de ses caractéristiques raciales. En ce qui concerne non pas un travail précis mais la simple capacité à vivre auprès de l'homme, on peut arriver à un résultat satisfaisant avec toutes les races, comme on peut arriver à un mauvais résultat.

Si on peut tout influencer par l'éducation, la génétique n'aurait-elle plus aucune importance, au moins pour le chien de compagnie ?

- Le choix de son chien de compagnie sur l'esthétique tend à montrer cette croyance de la non importance de la génétique.

- La recherche fréquente d'une race gentille avec les enfants tend à montrer qu'il existe aussi des croyances sur l'importance de la génétique.

Il y a donc des erreurs sur ce qui est transmissible.

On peut aussi noter une erreur importante, en réaction à la focalisation de la loi de 99 sur la génétique, erreur qui est d'attribuer entièrement la faute au dressage du chien.

On sait que tout est acquis autant que tout est inné, c'est mélangé !

Pourquoi, par légitime urgence, faire le nid à de futurs problèmes en niant toute influence de la génétique dans le comportement ?

Il faudrait à mon avis accepter de plus reconnaître la part génétique du comportement. Cela permettrait justement de pouvoir accuser ceux qui feraient des croisements intentionnels dans le but d'augmenter l'agressivité des chiens. On ne peut pas défendre les races concernées par la loi de 1999 en disant que ce sont des chiens comme les autres, car ils ont leurs caractéristiques, comme les autres. Toute tentative de sélection de caractéristiques inadaptées doit être réprimée au niveau des choix d'élevage et non pas de la race, puisque les chiens ne choisissent pas leurs accouplements.

En ce qui concerne les différences d'une race à l'autre, l'intime imbrication des caractéristiques innées et acquises permet en partie de savoir comment on doit s'adapter à une race, en connaissant non seulement ses capacités physiques mais aussi ses attentes et possibilités relationnelles.

Il existe des différences génétiques d'une race à l'autre, différences qui ne sont pas assez bien déterminées. La plupart des portraits de races confondent souvent ce qui est inné et ce qui est acquis. La connaissance des caractéristiques innées et de leurs nuances raciales a pour véritable importance de savoir comment entrer en relation avec des chiens différents, afin de mieux nous adapter à chaque chien.






"Qu'est-ce qu'un chien ?" par Patrick LE DOEUFF, membre du 4C.

02/10/2009 19:17



Tout le monde en parle, l’imagine… poilu, méchant, gentil, de famille, de compagnie, de garde, sportif… hiérarchie, domination, soumission, dressage, éducation… mais réellement, qui le connaît au delà des clichés habituels, qui le comprend au delà des aboiements, des ordres, du conditionnement dont aussi beaucoup parle sans en détenir vraiment les tenants et aboutissants…

 

Il ressort un point commun à toutes ces nominalisations : le chien ne vit pas seul. Il vit en relation avec un environnement qui peut être canin mais aussi et surtout humain.

Faudrait-il autrement l’affubler de tout un cortège de qualificatifs, d’intentions à son égard quand ce n’est pas à son encontre !

 

 

Retenons un mot parmi tous ceux cités ci-dessus : hiérarchie.

La hiérarchie, sous quelque forme qu’elle soit et à quelque organisation qu’elle s’adresse, est symbolique d’une organisation sociale. Ce mot met en évidence le principe de relation entre les individus, d’influences réciproques, de conscience individuelle, d’identité d’espèce, de la présence d’une psychologie individuelle, sociale, collective.

 

Ces notions sont inaliénables de la réalité canine. En soustraire le chien consisterait en un déni de l’espèce, un reniement de tous les concepts sociaux de celle-ci et aboutirait inexorablement en une humanisation de l’animal à l’origine de la grande majorité des « troubles du comportement », des abandons voire des euthanasies.

 

Cette aliénation s’affiche dans la volonté de « rééduquer » l’animal, de le destiner détenteur d’un symptôme alors qu’il n’est que le révélateur du dysfonctionnement « canin » du groupe auquel il appartient. Cette déclinaison « behavioriste » révèle la conception anthropocentrée et anthropomorphique de l’être humain qui, selon lui, serait seul à développer des processus mentaux tels perception et traitement de l’information, capacité à effectuer des choix, vivre des émotions allant jusqu’aux conversions somatiques ou psychosomatisations.

L’animal est dans une tentative d’adaptation qu’il convient de cerner comme une réponse aux pressions d’un environnement inadéquat et non pas comme le commencement d’un trouble dont il serait à l’origine et responsable !

 

La hiérarchie et le positionnement de chaque individu par rapport à un autre nous touche et ce lien à notre compagnon est insuffisant pour établir une relation respectueuse. Toute la vie de l’homme est ainsi organisée depuis notre premier jour d’école où l’on nous apprend à être le meilleur, à être mieux que le petit voisin, à obtenir diplômes et autres satisfecit.

 

Nous ne pouvons pas ne pas projeter notre conception d’un monde aussi fortement ancrée en nos personnalités sur le monde animal. L’anthropocentrisme de l’homme émerge alors dans une relation où son espèce est positionnée centrale et hiérarchisée dominante au regard de toutes les autres. L’anthropomorphisme se manifeste à son tour accompagné et déterminé par toutes les meilleures raisons possibles, avec l’intention d’éduquer un chien et on invente des méthodes à tour de bras… pour le chien… qui pour vivre de façon sociable n’en a pas besoin puisqu’il a tout appris de sa meute originaire, et encore de « rééduquer » un animal qui ne fait que tenter de s’adapter à un mode de vie qui lui est imposer par un homme ne le connaissant pas, ne le comprenant pas, prétendant l’aimer, y être un passionné mais à partir de quoi ? De ce qu’est le chien ou de ce que l’homme s’imagine qu’il se trouve être ?

 

Notons que l’éducation canine facilite l’intégration d’un chien dans notre société. Il s’agit donc bien d’un processus intégratif imposé à un animal obligé de vivre dans un monde qui ne lui appartient pas, pour lequel, à l’origine, il n’est pas fait !

 

Le chien s’adapte à merveille à la société humaine, enfin dans une certaine mesure. Sa conception sociale l’autorise à vivre en groupe y compris dans une relation inter spécifique. Après avoir observé chiens ou loups nous définissons une structure sociale du sujet, considérant que nous le comprenons et qu’il va devoir s’adapter maintenant à notre façon de vivre ! Douce ineptie…

Le chien apprend à être chien et se développe correctement moyennant que ses relations à son environnement soit adaptées à l’essor d’une socialisation et d’une sociabilité correcte eu égard aux spécificité de la gente canine.

Constater une similitude dans les capacités d’adaptation de 2 espèces ou plus (ajoutons le chat…) ne signifie en rien qu’elles puissent cohabiter sans limite.

Le déterminisme du bien être, de l’harmonie de cette relation, ne repose pas sur les considérations « nombrilistes » de l’homme.

 

Ce dernier dispose d’une faculté extraordinaire : la parole.

La parole, symbole de l’abstrait et des représentations mentales non directement observables, pensées, émotions. Symbole d’une capacité à conceptualiser, à comprendre et intégrer ce qui nous différencie les uns des autres, les espèces entre elles. L’homme peut comprendre le chien à partir de mots et des représentations associées.

Le chien est incapable de réaliser cette prestation. Il ne nous percevra que « limité » à ce qu’il est et ne pourra jamais nous comprendre, nous concevoir selon un modèle social qui n’est pas le sien, ne pourra jamais intégrer notre monde émotionnel, l’univers de nos pensées.

Donner un ordre à son chien ne signifie pas qu’il comprenne le mot, et encore moins en avoir la maîtrise ! Il associe un son à un comportement, c’est tout. Un chien ne dispose pas de la représentation mentale de « assis ». Nous pouvons utiliser ce son pour le faire coucher ou revenir à son maître. Le son est un élément du conditionnement, lequel n’est qu’un mode de communication, d’apprentissage, qui dans bien des cas s’avère nocif (voire la prise en charge dramatique des troubles du comportements où un conditionnement au sens stricte du terme – éducation / dressage -  est totalement inapproprié !).

 

Notre capacité réciproque d’êtres sociaux et sociables fait que vivre ensemble est vraiment possible. Une condition cependant : que l’homme s’adapte à son animal à partir d’une saine compréhension de la nature du second dénuée d’un « amour humain »  occultant le respect dû à ce merveilleux animal alors filtrer par nos excès, nos attentes. Nous le projetterions alors dans le tourbillon des « troubles du comportement », ou le qualifions d’incompétence ou de tous les maux de la terre, qui ne seraient, en fait, que les nôtres.

Le chien est chien et le restera chien toute sa vie, que nous le voulions ou pas.

Il ne changera pas sa nature pour nos beaux yeux, ni parce que nous voulons le dominer, le hiérarchiser, le dresser, l’éduquer, l’aimer… voire lui définir une nouvelle conception de son existence dans une négation de ses réalités sociales, relationnelles, par le déni de ce qui structure toute organisation de ce type, la hiérarchie, c’est à dire un éclatement de l’organisation de la société canine, comme de toute autre société. Car comment une vie en groupe peut-elle exister sans une ossature sur laquelle chacun trouve sa place en référence à ce qu’il est et aux autres, déterminant des attributions et obligations de tous et par la même de la pérennité de celle-ci ?

Il ne nous en « demande » pas tant… juste le respecter… pour ce qu’il est… comme chacun de nous aime à l’être…et à la justesse de cet investissement point de problème, point d’agressivité, juste un être sociable.






Bases de la sélection en élevage canin (conclusion)

16/08/2009 14:25

Bases de la sélection en élevage canin (conclusion)


 Les nombreux aléas dus aux différentes combinaisons génétiques, aux phénomènes de dominance et aux mutations doivent inspirer une grande humilité et une extrême prudence aux éleveurs canins et aux responsables de clubs de race dans le domaine de l'amélioration génétique. Nous pouvons retenir toutefois les grands principes de la sélection qui ont été confirmés par l'expérience et les études statistiques. Avant de sélectionner, il faut se donner des priorités en retenant un petit nombre de caractères sur lesquels les efforts seront constamment concentrés. Il ne faut donc pas "courir trop de lièvres à la fois" ...
 

Une fois les axes de sélection définis, souvenons nous que les caractères qualitatifs (type de pigment, texture de la robe...) sont plus rapides et plus faciles à fixer que les caractères quantitatifs (morphologie, performances...) car ils sont gérés par un nombre restreint de gènes.

Quand la corrélation entre le phénotype et le génotype est bonne, on peut espérer un progrès rapide.

L'appariement de deux sujets génétiquement éloignés peut, par chance, donner des produits de haut niveau qui seront alors de bons compétiteurs mais généralement pas de bons géniteurs (fort taux d'hétérozygotie).

En revanche, la consanguinité ne permet pas d'espérer la naissance de sujets exceptionnels mais favorise la fixation des caractères en augmentant l'homozygotie.

Il est donc intéressant, lorsque l'on veut introduire un nouveau courant de sang dans une lignée de faire appel à un étalon "raceur", ou s'il est indisponible, à un de ses frères même si ce dernier extériorise quelques défauts minimes ou montre une carrière plus modeste.

La meilleure pratique d'élevage consiste donc à élever parallèlement plusieurs lignées consanguines satisfaisantes en faisant appel de temps à autres à des croisements entre lignées ("line-breeding") immédiatement suivis de consanguinité si les résultats méritent d'être fixés.

Certains éleveurs, espérant obtenir à long terme des sujets présentant toutes les qualités, sélectionnent en priorité sur des critères inversement proportionnels à leur héritabilité, c'est à dire d'abord sur la prolificité, puis sur la robustesse et enfin sur la morphologie. En effet, si les qualités de reproduction (hormis l'aptitude laitière) apparaissent encore moins héritables que les qualités de travail (déterminisme très polygénique), certains caractères morphologiques comme les défauts d'aplomb congénitaux semblent, quant à eux, très héréditaires.






Maladies dues à plusieurs gènes

16/08/2009 14:21

Maladies dues à plusieurs gènes


 La dysplasie de la hanche, la cryptorchidie ou les anomalies dentaires illustrent ce déterminisme.

Chacun des gènes a alors un effet trop faible pour déclencher à lui seul la maladie. L'ensemble des gènes défavorables combiné à l'action de l'environnement (alimentation, exercice etc.) concourent alors par leurs actions synergiques et cumulatives à l'émergence de la tare.

Dans ce type d'affections, il devient quasiment impossible d'éliminer complètement la maladie. Les seules règles que l'on puisse avancer sont les suivantes :

plus les parents sont atteints, plus les risques d'apparition de malades au sein de la portée sont élevés. La logique consiste donc à favoriser la reproduction des individus sains ou les moins atteints. Ici, comme dans la sélection sur des caractères quantitatifs, la patience est de rigueur ;

chaque individu transmet en moyenne la moitié de ses gènes à chacun de ses descendants. Mais cela peut être bien moins ou bien plus, du fait du hasard, ce qui explique, par exemple que certains chiots puissent être plus dysplasiques ou moins dysplasiques que leurs parents. Même si certaines races semblent génétiquement épargnées (greyhounds par exemple), il ne faut pas en conclure que cette maladie n'est liée qu'à l'hérédité.

Maladies dues à un gène dominant

Un gène dominant s'exprime quel que soit l'allèle exprimé par le locus homologue. Ainsi, il ne peut plus exister de porteurs sains et il devient facile de lutter contre l'extension de la maladie par la simple exclusion des malades. Cependant ,certaines maladies comme l'atrophie rétinienne progressive peuvent s'exprimer tardivement et même parfois après la mise à la reproduction expliquant la persistance de la maladie.

D'autres comme les anomalies liées au gène merle (surdité notamment) peuvent ne pas s'exprimer chez des individus résistants qui transmettent alors l'affection comme pour un gène récessif.

Enfin, la plupart ne s'expriment pas du tout lorsque la présence de l'allèle dominant est létale et entraîne donc la mort du chiot atteint.

 






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